En partenariat avec NetGalley et les éditions Kennes que je remercie.
De Nadia Lakhdari King, éditions Kennes, Roman, Adolescence, 2017.
Résumé :
Emma et Béatrice, deux grandes amies, réalisent le rêve de bien des adolescentes en devenant colocs, à dix-sept ans, pour le cégep. Enfin la liberté - même si la tante d’Emma, qui habite en haut, les supervise de loin en loin. Béatrice est en amour par dessus la tête avec Sébastien, étudiant en deuxième année de cégep et gardien de but de l’équipe de hockey du collège. Elle fait tout pour prouver qu’elle est à sa place parmi les amis de son chum. Emma souffre du manque de disponibilité de Béatrice, se dispute avec Mia, leur troisième coloc venue de Québec, et rêve du beau Théo, qui lui a pourtant préféré Mia lors du party de la rentrée. Cette série vivante, axée sur le dialogue, parle d’amitié entre filles, de la quête du grand amour, et du désir qu’on a, à dix-sept ans, de s’accomplir et de trouver sa voie.
Mon avis :
C'est l'histoire de deux amies qui vivront en collocation en arrivant au Cégep avec une nouvelle jeune fille, juste au-dessus de l'appartement de la tante de l'une d'elles. Cette dernière permet aux parents de ne pas craindre pour le quotidien. Entre coups de cœur et coup de sang, cachotteries et non dits, leur vie sera des plus mouvementées.
Je ne sais pas trop comment prendre cette lecture. Ces dernières semaines, j'essaye de lire des livres jeunesse pour découvrir davantage ce style. Autant je n'ai pas du tout été déçue par "L'Asile du Nord" de Carine Paquin, autant, je suis très perplexe pour ce premier tome. C'est une lecture légère, facile et rapide. Mais je me sens assez perdue face à la représentation des jeunes dans ce livre.
Il y a énormément de légèreté dans le ton, dans les événements que les jeunes filles vivent. Autant, je trouve que le côté questionnement permanent pour un détail qui n'en vaut pas forcément la peine est très bien mis en relief, autant, je ne comprends pas la réaction de Béatrice ou d'Emma. Ce qui est important à nos yeux ne l'est pas forcément à ceux du voisin.
Pour leur âge, je leur trouve un manque flagrant de maturité, ça m'a beaucoup perturbé alors que j'avais envie de rentrer dans le livre pour les secouer un peu. Mais en même temps, je ne suis pas la cible et c'est là où je reste perplexe. Dans certains livres pour adolescent, on met en avant l'envie de se dépasser, la recherche d'identité ou alors le combat pour s'affirmer. Ici, je ne le retrouve pas et trouve beaucoup d'énergie mis dans les relations sentimentales, mais l'identité ne s'arrête pas là, pas pour les beaux yeux d'un garçon. Du coup, je me demande ce que cette histoire représente pour une population adolescente, qui, j'en suis tout de même sûr, devrait adorer.
Car la réalité est aussi là : ce livre parlera à un besoin des adolescents de "faire partie d'une bande", de se reconnaître dans un questionnement des sentiments amoureux. Car ce que j'ai apprécié, c'est cette amitié, qui va grandir en fonction des non dits… Mais c'est ma représentation en tant qu'adulte. Il n'y a qu'à voir les succès de certaines séries télévisées pour comprendre que les jeunes souhaite aussi lire des histoires qui n'ont de léger que le regard qu'un adulte peut lui porter. Le répertoire québécois n'est pas du tout un frein à la lecture, j'aime beaucoup leur expression et n'ai pas été perdue dans ma lecture.
De Nadia Lakhdari King, éditions Kennes, Roman, Adolescence, 2017.
Résumé :
Emma et Béatrice, deux grandes amies, réalisent le rêve de bien des adolescentes en devenant colocs, à dix-sept ans, pour le cégep. Enfin la liberté - même si la tante d’Emma, qui habite en haut, les supervise de loin en loin. Béatrice est en amour par dessus la tête avec Sébastien, étudiant en deuxième année de cégep et gardien de but de l’équipe de hockey du collège. Elle fait tout pour prouver qu’elle est à sa place parmi les amis de son chum. Emma souffre du manque de disponibilité de Béatrice, se dispute avec Mia, leur troisième coloc venue de Québec, et rêve du beau Théo, qui lui a pourtant préféré Mia lors du party de la rentrée. Cette série vivante, axée sur le dialogue, parle d’amitié entre filles, de la quête du grand amour, et du désir qu’on a, à dix-sept ans, de s’accomplir et de trouver sa voie.
Mon avis :
C'est l'histoire de deux amies qui vivront en collocation en arrivant au Cégep avec une nouvelle jeune fille, juste au-dessus de l'appartement de la tante de l'une d'elles. Cette dernière permet aux parents de ne pas craindre pour le quotidien. Entre coups de cœur et coup de sang, cachotteries et non dits, leur vie sera des plus mouvementées.
Je ne sais pas trop comment prendre cette lecture. Ces dernières semaines, j'essaye de lire des livres jeunesse pour découvrir davantage ce style. Autant je n'ai pas du tout été déçue par "L'Asile du Nord" de Carine Paquin, autant, je suis très perplexe pour ce premier tome. C'est une lecture légère, facile et rapide. Mais je me sens assez perdue face à la représentation des jeunes dans ce livre.
Il y a énormément de légèreté dans le ton, dans les événements que les jeunes filles vivent. Autant, je trouve que le côté questionnement permanent pour un détail qui n'en vaut pas forcément la peine est très bien mis en relief, autant, je ne comprends pas la réaction de Béatrice ou d'Emma. Ce qui est important à nos yeux ne l'est pas forcément à ceux du voisin.
Pour leur âge, je leur trouve un manque flagrant de maturité, ça m'a beaucoup perturbé alors que j'avais envie de rentrer dans le livre pour les secouer un peu. Mais en même temps, je ne suis pas la cible et c'est là où je reste perplexe. Dans certains livres pour adolescent, on met en avant l'envie de se dépasser, la recherche d'identité ou alors le combat pour s'affirmer. Ici, je ne le retrouve pas et trouve beaucoup d'énergie mis dans les relations sentimentales, mais l'identité ne s'arrête pas là, pas pour les beaux yeux d'un garçon. Du coup, je me demande ce que cette histoire représente pour une population adolescente, qui, j'en suis tout de même sûr, devrait adorer.
Car la réalité est aussi là : ce livre parlera à un besoin des adolescents de "faire partie d'une bande", de se reconnaître dans un questionnement des sentiments amoureux. Car ce que j'ai apprécié, c'est cette amitié, qui va grandir en fonction des non dits… Mais c'est ma représentation en tant qu'adulte. Il n'y a qu'à voir les succès de certaines séries télévisées pour comprendre que les jeunes souhaite aussi lire des histoires qui n'ont de léger que le regard qu'un adulte peut lui porter. Le répertoire québécois n'est pas du tout un frein à la lecture, j'aime beaucoup leur expression et n'ai pas été perdue dans ma lecture.
En bref :
Cette lecture est très intéressante, car toute légèreté que je lui ai trouvée, je pense qu'il intéressera un public jeune, en recherche de sensations de "grands". Je reste curieuse de la suite, même si je ne suis pas le corps de cible.
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