De Frédérique Germanaud, aux éditions La clé à Molette, Roman, Journal, 2018
Résumé :
Tenu pendant une année sabbatique, Journal pauvre interroge ce qu’est subsister sans salaire et se consacrer à l’écriture. Cueillette, glanage, troc, affût des bonnes occasions : une économie de la main à la main s’organise, pour que vivre ne soit pas seulement survivre et que cette expérience de pauvreté soit libre et sereine.
Ce journal à durée limitée s’achève sur la décision de quitter définitivement le monde du travail salarié et un modèle économique imposé, ouvrant ainsi sur la possibilité de renouveler ce qui fut au départ une tentative d’habiter autrement le monde.
Mon avis :
J'ai été attiré par le titre en premier lieu, puis intriguée par le résumé du livre. S'arrêter de travailler pendant un an, vivre au jour le jour et subsister sans forme de salaire. C'est promesse de rebondissements et de réflexion sur ce que peut être la vie. Mais non. Ma lecture est retombée comme un soufflet, il y a eu des passages sans saveurs et l'ensemble ne m'a pas emporté.
Ce qui m'a beaucoup plu, c'est le style de Frédérique Germanaud. J'ai envie de découvrir ses autres livres car elle écrit vraiment bien. Le style est agréable et de qualité, des passages d'une grande banalité écrite avec justesse, et des envolées telles que je les aime apportant son lot de réflexion. Car l'auteure écrit son quotidien sans rien occulter. Un travail d'écriture où chaque mois s'égrène, les saisons passent.
Autant la forme est intéressante, autant le fond m'a déçue. Je n'ai pas ressenti l'année difficile. J'ai eu du mal à m'accrocher, sans attendre des drames ou des événements malheureux, j'ai trouvé l'ensemble sans saveur et le style n'a pas aidé à me faire apprécier l'expérience. Des passages sortent du lot : l'honnêteté de ses rapports avec son éditeur, les moments où elle travaille à l'écriture d'un autre ouvrage, les rencontres et lectures organisées dans différents lieux, parfois rébarbatifs.
Je me rends compte que c'est finalement très paradoxal d'apprécier autant la plume d'une auteure, mais ne pas avoir été entraînée dans le sillage de ses écrits ni par l'ensemble de son ouvrage. C'est dommage, et je suis la première à le regretter. Ou alors j'en attendais trop.
Quoi qu'il en soit, cela ne va pas m'empêcher de découvrir un autre livre de Frédérique Germanaud, dans un autre style sans doute.
En bref :
Une lecture où je suis un peu passé à côté, bien dommage, car l'auteure écrit avec justesse et j'ai apprécié son style. Une auteure que j'ai envie de découvrir dans d'autres écrits.
Résumé :
Tenu pendant une année sabbatique, Journal pauvre interroge ce qu’est subsister sans salaire et se consacrer à l’écriture. Cueillette, glanage, troc, affût des bonnes occasions : une économie de la main à la main s’organise, pour que vivre ne soit pas seulement survivre et que cette expérience de pauvreté soit libre et sereine.
Ce journal à durée limitée s’achève sur la décision de quitter définitivement le monde du travail salarié et un modèle économique imposé, ouvrant ainsi sur la possibilité de renouveler ce qui fut au départ une tentative d’habiter autrement le monde.
Mon avis :
J'ai été attiré par le titre en premier lieu, puis intriguée par le résumé du livre. S'arrêter de travailler pendant un an, vivre au jour le jour et subsister sans forme de salaire. C'est promesse de rebondissements et de réflexion sur ce que peut être la vie. Mais non. Ma lecture est retombée comme un soufflet, il y a eu des passages sans saveurs et l'ensemble ne m'a pas emporté.
Ce qui m'a beaucoup plu, c'est le style de Frédérique Germanaud. J'ai envie de découvrir ses autres livres car elle écrit vraiment bien. Le style est agréable et de qualité, des passages d'une grande banalité écrite avec justesse, et des envolées telles que je les aime apportant son lot de réflexion. Car l'auteure écrit son quotidien sans rien occulter. Un travail d'écriture où chaque mois s'égrène, les saisons passent.
Autant la forme est intéressante, autant le fond m'a déçue. Je n'ai pas ressenti l'année difficile. J'ai eu du mal à m'accrocher, sans attendre des drames ou des événements malheureux, j'ai trouvé l'ensemble sans saveur et le style n'a pas aidé à me faire apprécier l'expérience. Des passages sortent du lot : l'honnêteté de ses rapports avec son éditeur, les moments où elle travaille à l'écriture d'un autre ouvrage, les rencontres et lectures organisées dans différents lieux, parfois rébarbatifs.
Je me rends compte que c'est finalement très paradoxal d'apprécier autant la plume d'une auteure, mais ne pas avoir été entraînée dans le sillage de ses écrits ni par l'ensemble de son ouvrage. C'est dommage, et je suis la première à le regretter. Ou alors j'en attendais trop.
Quoi qu'il en soit, cela ne va pas m'empêcher de découvrir un autre livre de Frédérique Germanaud, dans un autre style sans doute.
En bref :
Une lecture où je suis un peu passé à côté, bien dommage, car l'auteure écrit avec justesse et j'ai apprécié son style. Une auteure que j'ai envie de découvrir dans d'autres écrits.
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