samedi 28 mars 2015

"Michelangelo et le banquet des Damnés" - Didier Convard



De Didier CONVARD, aux Éditions FAYARD, thriller

Résumé :


Milan, 1508. Un matin d'avril, la tête d'un architecte récemment installé en ville est retrouvés dans le baptistère de Saint-Ambroise.
Chargé d'enquêter sur cette affaire, le prévôt Vittore, pourtant connu dans toute l'Italie pour sa brillante intelligence, est bien en peine d'en démêler les fils. Ce célibataire endurci est-il à ce point troublé par la ravissante veuve de la victime, qui en sait sans doute plus qu'elle n'en dit ?
Rien dans ce meurtre n'est ordinaire. Ni l'attitude de l'évêque de Milan, qui semble redouter le pire des cataclysmes, ni l'arrivée subite du célèbre Michelangelo, qui a dû pour cela abandonner la fresque qu'il est en train de peindre à Rome, dans la chapelle de Sixte. Mais le plus troublant demeure ce plat d'argent où reposait la tête tranchée, et sur lequel sont grossièrement gravés ces trois mots : VENIT IUSTITIAE SOL - Le Soleil de Justice a brillé.

Mon avis :

Au début, compliqué de se mettre dedans car j'avoue avoir une certaine difficulté avec les noms italiens... J'ai eu tendance à les confondre. Mais plus l'intrigue prenait place, et plus chaque acteur prenait de sa singularité et cela permettait de les reconnaître par leur caractère.

En fermant les yeux, je voyais parfaitement le prévôt Vittore, son regard grave, le visage fermé dans ses réflexions. Son lieutenant, Menanzzo quant à lui m'apparaissait vraiment dans la force de l'âge, sa rapidité d'action et son envie d'en découdre.

Les différents protagonistes sont toujours bine amenés, et leur psychologie tout comme leur physique sont faciles à se former.

L'intrigue quant à elle m'a plu dès la lecture du résumé. Il n'en faut pas plus que mêler l'histoire à une enquête sur des meurtres infâmes. Elle est rondement menée, L'écriture de Didier Convard est précise, fluide, vive, mais sans se faire rapide. Il sait ménager le suspens, sait également faire partager les réflexions du prévôt, en nous obligeant cependant à nous poser nous-mêmes certaines questions.

De plus, trouver cette explication à la peinture de la Chapelle Sixtine... Le dénouement s'y prête parfaitement.

Durant ma lecture, je me suis surprise à me souvenir d'"Un monde sans fin", de Ken Follett. L'écriture, le vocabulaire choisi et maîtrisé. Tout pour passer un moment dans l'Histoire.

Un livre que je conseille, qui se lit vite, et qui donne envie de finir le voyage avec les protagonistes de l'Histoire.

En bref :

Très bon

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