De Thomas GILBERT aux éditions DARGAUD, BD, 2018
Résumé :
Je me nomme Abigail Hobbs.
J'ai quatorze ans.
J'habite avec mes parents à Salem Village.
J'ai vécu une enfance heureuse, à l'abri des soucis.
Oui, pas le moindre nuage à l'horizon. Puis il y eut ce jour fatidique. J'étais dans ma treizième année.
Je m'en souviens précisément… Le jour où tout a commencé…
Mon avis :
Abigail vit paisiblement à Salem Village, avec son père et sa belle-mère. Un jour, Peter, son ami d'enfance qui travaille au champ, l'interpelle alors qu'elle s'en va chercher de l'eau à la rivière pour lui offrir un petit présent. De là, rien ne sera pareil. Les jours innocents et paisibles se disloquent peu à peu. La suspicion entre par toutes les fenêtres des maisons. Abigail assiste à son premier conseil des femmes et comprend : oui, elle grandit, mais rien ne sera plus jamais comme avant. Les récoltes s'amenuisent. Le doute entre dans les esprits. Comment ramener les brebis à l'Église qui seule va les protéger ?
Cette BD est superbe. Elle n'est pas parfaite et c'est ce qui la rend superbe.
Le dessin est brut, les images ne laissent pas de place à l'imagination : elles racontent l'histoire sans besoin de mot, les émotions sont visibles sur les visages. Les premières pages, je n'ai pas accroché à ce style. À la dernière page, j'ai aimé cette façon dont l'auteur a su faire partager l'atmosphère de l'histoire via les coups de crayon. Les scènes les plus difficiles ne sont pas feintes, les dessins sont crus et amènent le lecteur dans ce monde.
Les sorcières de Salem. Elles sont célèbres et pourtant, il subsiste des questions sur cette période où la population est arrivé à pendre une vingtaine de femmes. L'histoire ici racontée monte crescendo dans la folie humaine et dans ce qui peut pousser les gens à des actes aussi cruelles. Car la cruauté suinte dans de nombreux dialogues autant que dans le visage de certains protagonistes qu'on aimerait pouvoir effacer d'un coup de gomme.
En bref :
Entre colère et mépris envers certains personnages, le lecteur n'est pas épargné dans ses ressentis. Le genre de lecture qui retourne et fait réfléchir aux actes extrêmes dont l'être humain est capable porté par le groupe ou "l'autorité".
J'ai aimé, je vous le conseille !
Résumé :
Je me nomme Abigail Hobbs.
J'ai quatorze ans.
J'habite avec mes parents à Salem Village.
J'ai vécu une enfance heureuse, à l'abri des soucis.
Oui, pas le moindre nuage à l'horizon. Puis il y eut ce jour fatidique. J'étais dans ma treizième année.
Je m'en souviens précisément… Le jour où tout a commencé…
Mon avis :
Abigail vit paisiblement à Salem Village, avec son père et sa belle-mère. Un jour, Peter, son ami d'enfance qui travaille au champ, l'interpelle alors qu'elle s'en va chercher de l'eau à la rivière pour lui offrir un petit présent. De là, rien ne sera pareil. Les jours innocents et paisibles se disloquent peu à peu. La suspicion entre par toutes les fenêtres des maisons. Abigail assiste à son premier conseil des femmes et comprend : oui, elle grandit, mais rien ne sera plus jamais comme avant. Les récoltes s'amenuisent. Le doute entre dans les esprits. Comment ramener les brebis à l'Église qui seule va les protéger ?
Cette BD est superbe. Elle n'est pas parfaite et c'est ce qui la rend superbe.
Le dessin est brut, les images ne laissent pas de place à l'imagination : elles racontent l'histoire sans besoin de mot, les émotions sont visibles sur les visages. Les premières pages, je n'ai pas accroché à ce style. À la dernière page, j'ai aimé cette façon dont l'auteur a su faire partager l'atmosphère de l'histoire via les coups de crayon. Les scènes les plus difficiles ne sont pas feintes, les dessins sont crus et amènent le lecteur dans ce monde.
Les sorcières de Salem. Elles sont célèbres et pourtant, il subsiste des questions sur cette période où la population est arrivé à pendre une vingtaine de femmes. L'histoire ici racontée monte crescendo dans la folie humaine et dans ce qui peut pousser les gens à des actes aussi cruelles. Car la cruauté suinte dans de nombreux dialogues autant que dans le visage de certains protagonistes qu'on aimerait pouvoir effacer d'un coup de gomme.
En bref :
Entre colère et mépris envers certains personnages, le lecteur n'est pas épargné dans ses ressentis. Le genre de lecture qui retourne et fait réfléchir aux actes extrêmes dont l'être humain est capable porté par le groupe ou "l'autorité".
J'ai aimé, je vous le conseille !
Une lecture qui ne peut laisser insensible.
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