En partenariat avec NetGalley et les éditions Toho Bohu que je remercie vivement !
De Thierry Maugenest, François Bournaud, éditions Tohu-Bohu, Roman, Science Fiction, Aventure, 2018.
Résumé :
Dix ans durant François Bournaud s’est enfoncé à se perdre dans le monde qu’il a créé : Ataraxia. Il en a écrit l’Encyclopédie. Il a dessiné femmes, hommes, animaux. Et bien sûr, il a conçu l’atlas de son monde. 10 ans de travail, 2 500 000 signes, des centaines de dessins.
Thierry Maugenest, romancier terrien, est devenu ataraxien pour écrire le premier volume des Chroniques.
Ataraxia : une poignée d’hommes et de femmes ont fondé jadis une nouvelle humanité. Celle-ci est pacifique, respectueuse et solidaire. Les Ataraxiens mènent une vie simple et nomade, proche de la nature. Ce qui a précipité le déclin des Terriens est rejeté : les frontières, la monnaie, la technologie. Mais cet Eden est menacé.
Tout pourrait aller pour le mieux sur Ataraxia, où les clans vivent en paix au milieu de paysages préservés. Mais Amos de Slima, hanté par un souvenir étrange, prévient ses pairs d’un danger qui menace la planète. En vain.
Rejeté, poursuivi, Amos se rend aux confins du monde habité, sur l’île des Proscrits et délivre une jeune femme. Ensemble, ils vont lutter contre l’organisation souterraine qui veut établir un ordre nouveau.
L’Odyssée d’Amos est un roman d’aventures, mais c’est aussi et surtout un hymne à la nature et au voyage, dans une société idéale où un mal inconnu ronge l’utopie Ataraxia.
Mon avis :
Amos de Slima assiste à une réunion où il doit être promu au rang de maître. Un oiseau arrive à ce moment avec un message, et l'un des hommes explique qu'Amos ne peut recevoir le titre avec ce qu'il y a d'écrit. Ce dernier, faisant fi des préceptes d'Ataraxia, perd son sang-froid et exprime fort ses inquiétudes quant au futur de la planète : il ressent le mal s'insinuer dans la population sans avoir de preuve tangible à proposer pour l'instant. On lui retire son titre, on lui refuse la promotion attendue. Amos de Slima décide alors de partir faire son enquête.
Les premières pages, voire même les premiers chapitres, ont été extrêmement laborieux à lire. Et j'ai beaucoup aimé cela ! Un nouveau monde, un nouveau peuple issus d'une humanité qui a pu coloniser une exoplanète. Les premiers humains ont fait fi de la connaissance et des enseignements de la Terre. Il est possible de tout recommencer à zéro : pas de possession, pas de monnaie. Tout se troque, du travail aux vêtements en passant par les animaux ou les bateaux. Ce monde est un renouveau pour cette humanité. Et cela fait du bien !
Je ne vais pas mentir, je ne comprenais pas tout ce que je lisais : tout ce vocabulaire si complexe et recherché. Et pourtant, j'ai eu l'impression d'être arrivée dans un monde où je devais tout apprendre, tout comprendre et accepter les nouvelles règles de vie. Il y a de la beauté en Ataraxia, et à force de voyager avec les personnages, j'ai appris à tisser les végétaux, à troquer des pierres précieuses pour une bouchée de pain, à comprendre que les possessions ne font pas la personne.
C'est un monde parfaitement utopique, en ce sens où l'ensemble des règles et des préceptes établis sont extrêmement compliqué à imaginer : les relations homme/femme, les piliers comme le Respect et surtout la liberté. Aller où on veut, comme on veut, car la planète n'appartient à personne tout en appartenant à tout le monde. Pas de territoire, pas de division, chacun est libre de circuler. Il y a des peuples qui se sont installés à certains endroits, développant des aptitudes diverses. Ces dernières peuvent également se troquer.
Les personnages sont autant agréables à suivre et néfaste à l'intrigue. Le lecteur se les représentera facilement, avec précision comme si on partageait un feu de camp. Chacun ses aptitudes, ses connaissances. J'ai apprécié la spiritualité et le chamanisme de certains, ce profond respect en vers la nature. J'ai aimé être perdue dans ce monde, me raccrocher aux personnages pour mieux comprendre les enjeux de l'intrigue. Car l'enjeu principal n'est rien d'autre que le futur de la planète. Dans ce monde où la technologie n'existe plus, le monde vit en liberté et en sécurité.
Au début de ma lecture, je reprochais intérieurement à l'auteur de ne pas avoir décrit tous ces nouveaux mots. Au final, je l'en remercie car le fait de me perdre dans ce monde m'a permis de rester bien concentrer sur l'intrigue, l'humanisme d'Amos de Slima, la découverte du monde par Ezéa, les pensées retords de Naxès. L'écriture est agréable, la lecture facile malgré la longueur du tome. On plonge dans l'inconnu avec plaisir en imaginant simplement si cela serait possible… Bien au contraire, j'en veux encore !
En bref :
Une plongée dans un monde incroyable, fantastique et totalement nouveaux où on prend plaisir à se perdre et à se raccrocher à des personnages fort face à des enjeux qui les dépassent. Une odyssée des plus passionnante.
De Thierry Maugenest, François Bournaud, éditions Tohu-Bohu, Roman, Science Fiction, Aventure, 2018.
Résumé :
Dix ans durant François Bournaud s’est enfoncé à se perdre dans le monde qu’il a créé : Ataraxia. Il en a écrit l’Encyclopédie. Il a dessiné femmes, hommes, animaux. Et bien sûr, il a conçu l’atlas de son monde. 10 ans de travail, 2 500 000 signes, des centaines de dessins.
Thierry Maugenest, romancier terrien, est devenu ataraxien pour écrire le premier volume des Chroniques.
Ataraxia : une poignée d’hommes et de femmes ont fondé jadis une nouvelle humanité. Celle-ci est pacifique, respectueuse et solidaire. Les Ataraxiens mènent une vie simple et nomade, proche de la nature. Ce qui a précipité le déclin des Terriens est rejeté : les frontières, la monnaie, la technologie. Mais cet Eden est menacé.
Tout pourrait aller pour le mieux sur Ataraxia, où les clans vivent en paix au milieu de paysages préservés. Mais Amos de Slima, hanté par un souvenir étrange, prévient ses pairs d’un danger qui menace la planète. En vain.
Rejeté, poursuivi, Amos se rend aux confins du monde habité, sur l’île des Proscrits et délivre une jeune femme. Ensemble, ils vont lutter contre l’organisation souterraine qui veut établir un ordre nouveau.
L’Odyssée d’Amos est un roman d’aventures, mais c’est aussi et surtout un hymne à la nature et au voyage, dans une société idéale où un mal inconnu ronge l’utopie Ataraxia.
Mon avis :
Amos de Slima assiste à une réunion où il doit être promu au rang de maître. Un oiseau arrive à ce moment avec un message, et l'un des hommes explique qu'Amos ne peut recevoir le titre avec ce qu'il y a d'écrit. Ce dernier, faisant fi des préceptes d'Ataraxia, perd son sang-froid et exprime fort ses inquiétudes quant au futur de la planète : il ressent le mal s'insinuer dans la population sans avoir de preuve tangible à proposer pour l'instant. On lui retire son titre, on lui refuse la promotion attendue. Amos de Slima décide alors de partir faire son enquête.
Les premières pages, voire même les premiers chapitres, ont été extrêmement laborieux à lire. Et j'ai beaucoup aimé cela ! Un nouveau monde, un nouveau peuple issus d'une humanité qui a pu coloniser une exoplanète. Les premiers humains ont fait fi de la connaissance et des enseignements de la Terre. Il est possible de tout recommencer à zéro : pas de possession, pas de monnaie. Tout se troque, du travail aux vêtements en passant par les animaux ou les bateaux. Ce monde est un renouveau pour cette humanité. Et cela fait du bien !
Je ne vais pas mentir, je ne comprenais pas tout ce que je lisais : tout ce vocabulaire si complexe et recherché. Et pourtant, j'ai eu l'impression d'être arrivée dans un monde où je devais tout apprendre, tout comprendre et accepter les nouvelles règles de vie. Il y a de la beauté en Ataraxia, et à force de voyager avec les personnages, j'ai appris à tisser les végétaux, à troquer des pierres précieuses pour une bouchée de pain, à comprendre que les possessions ne font pas la personne.
C'est un monde parfaitement utopique, en ce sens où l'ensemble des règles et des préceptes établis sont extrêmement compliqué à imaginer : les relations homme/femme, les piliers comme le Respect et surtout la liberté. Aller où on veut, comme on veut, car la planète n'appartient à personne tout en appartenant à tout le monde. Pas de territoire, pas de division, chacun est libre de circuler. Il y a des peuples qui se sont installés à certains endroits, développant des aptitudes diverses. Ces dernières peuvent également se troquer.
Les personnages sont autant agréables à suivre et néfaste à l'intrigue. Le lecteur se les représentera facilement, avec précision comme si on partageait un feu de camp. Chacun ses aptitudes, ses connaissances. J'ai apprécié la spiritualité et le chamanisme de certains, ce profond respect en vers la nature. J'ai aimé être perdue dans ce monde, me raccrocher aux personnages pour mieux comprendre les enjeux de l'intrigue. Car l'enjeu principal n'est rien d'autre que le futur de la planète. Dans ce monde où la technologie n'existe plus, le monde vit en liberté et en sécurité.
Au début de ma lecture, je reprochais intérieurement à l'auteur de ne pas avoir décrit tous ces nouveaux mots. Au final, je l'en remercie car le fait de me perdre dans ce monde m'a permis de rester bien concentrer sur l'intrigue, l'humanisme d'Amos de Slima, la découverte du monde par Ezéa, les pensées retords de Naxès. L'écriture est agréable, la lecture facile malgré la longueur du tome. On plonge dans l'inconnu avec plaisir en imaginant simplement si cela serait possible… Bien au contraire, j'en veux encore !
En bref :
Une plongée dans un monde incroyable, fantastique et totalement nouveaux où on prend plaisir à se perdre et à se raccrocher à des personnages fort face à des enjeux qui les dépassent. Une odyssée des plus passionnante.
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