D'Eric-Emmanuel Schmitt, édition Albin Michel, 2010, Essai.
Résumé :
Un jour, lors d'une exposition de masques, Beethoven revient dans la vie d'Eric-Emmanuel Schmitt. L'écrivain se rappelle l'avoir aimé passionnément autrefois, pendant son adolescence. Pourquoi Beethoven s'est-il éloigné ?
Pourquoi l'homme d'aujourd'hui n'éprouve-t-il plus ces émotions, ce romantisme, ces orages intérieurs et cette joie ? Qui a disparu ? Beethoven ou nous ? Et qui est l'assassin ?
Ce texte est suivi de Kiki van Beethoven, l'aventure d'une femme, la soixantaine rayonnante, laquelle va, grâce à la musique, changer sa vie ainsi que celle de ses trois amies.
Une fable sur la jeunesse perdue et les secrets ensevelis. + les plus belles pages de Beethoven par les plus grands interprètes : Bruno Walter, Wilhelm Furtwängler, Eric Kleiber, Hermann Scherchen avec Elisabeth Schwartzkopf, Otto Edelmann, Birgit Nilsson, Gottlob Frick, Paul Badura-Skoda...
Mon avis :
Second tome de la saga "le bruit qui pense", je vous présente ce tome avant "Ma vie avec Mozart". Simplement parce que j'ai découvert ce livre en premier. Et j'aime bien parfois l'anticonformisme (humour ^^). Nous aimons la musique dans la famille. Classique, rock, indie folk... Bref nous passons avec facilité de Mozart à Muse pour revenir à Edith Piaf ou des BO de film. La musique se suffit à elle-même pour se raconter et nous faire ressentir ce qu'elle a à nous offrir.
Eric-Emmanuel Schmitt a une plume envoûtante : à la fois pertinente et propice à la rêverie. J'aime le lire, le découvrir et me laisser envahir par la qualité de son écriture. Mais peut-on raconter la musique ? Je comprends que ce livre puisse plaire ou déplaire. Il y a quelque chose d'intime qu'on ne doit pas retranscrire dans la musique.
Il ne s'agit pas d'une biographie du compositeur, mais de plusieurs réflexions et de ce que la musique a pu lui apporter. Ce qui revient de Beethoven, c'est qu'il était sourd. La musique était bien plus ressentie qu'entendu.
L'auteur nous parle alors de son expérience avec le compositeur, comment il l'a accompagné durant son adolescence, jusqu'à n'écouter que lui. Nous le faisons tous : nous avons des périodes où des musiques nous accompagnent. Le décès de Chester Bennington ou de Dolores O'Riordan plus récemment m'a personnellement replongée dans des souvenirs auxquels j'associe leur musique.
La première partie du livre, riche en réflexion, se lit facilement. On est emporté par la prose de l'auteur. Mais impossible de suivre la lecture et la musique du CD fourni avec le livre. Il faut se laisser alors porter. Mon compagnon est musicien et féru de musique classique. Sans être passionnée, j'aime beaucoup cette musique également. Nous nous sommes retrouvés dans certains passages. Davantage mon compagnon.
La seconde partie est une nouvelle qui reprend les réflexions de la première partie. Cette nouvelle est très agréable à lire.
Quant au titre du livre... J'ai eu beaucoup de mal avec ce titre, je l'avoue. Accrocheur, il l'est assurément. Mais peut être réducteur... De tout temps, les "crétins" ont existé. L'artiste est mort, mais son œuvre demeure, et à travers les siècles elle enchante, inspire. Autour de nous, la beauté existe, son inverse aussi.
Résumé :
Un jour, lors d'une exposition de masques, Beethoven revient dans la vie d'Eric-Emmanuel Schmitt. L'écrivain se rappelle l'avoir aimé passionnément autrefois, pendant son adolescence. Pourquoi Beethoven s'est-il éloigné ?
Pourquoi l'homme d'aujourd'hui n'éprouve-t-il plus ces émotions, ce romantisme, ces orages intérieurs et cette joie ? Qui a disparu ? Beethoven ou nous ? Et qui est l'assassin ?
Ce texte est suivi de Kiki van Beethoven, l'aventure d'une femme, la soixantaine rayonnante, laquelle va, grâce à la musique, changer sa vie ainsi que celle de ses trois amies.
Une fable sur la jeunesse perdue et les secrets ensevelis. + les plus belles pages de Beethoven par les plus grands interprètes : Bruno Walter, Wilhelm Furtwängler, Eric Kleiber, Hermann Scherchen avec Elisabeth Schwartzkopf, Otto Edelmann, Birgit Nilsson, Gottlob Frick, Paul Badura-Skoda...
Mon avis :
Second tome de la saga "le bruit qui pense", je vous présente ce tome avant "Ma vie avec Mozart". Simplement parce que j'ai découvert ce livre en premier. Et j'aime bien parfois l'anticonformisme (humour ^^). Nous aimons la musique dans la famille. Classique, rock, indie folk... Bref nous passons avec facilité de Mozart à Muse pour revenir à Edith Piaf ou des BO de film. La musique se suffit à elle-même pour se raconter et nous faire ressentir ce qu'elle a à nous offrir.
Eric-Emmanuel Schmitt a une plume envoûtante : à la fois pertinente et propice à la rêverie. J'aime le lire, le découvrir et me laisser envahir par la qualité de son écriture. Mais peut-on raconter la musique ? Je comprends que ce livre puisse plaire ou déplaire. Il y a quelque chose d'intime qu'on ne doit pas retranscrire dans la musique.
Il ne s'agit pas d'une biographie du compositeur, mais de plusieurs réflexions et de ce que la musique a pu lui apporter. Ce qui revient de Beethoven, c'est qu'il était sourd. La musique était bien plus ressentie qu'entendu.
L'auteur nous parle alors de son expérience avec le compositeur, comment il l'a accompagné durant son adolescence, jusqu'à n'écouter que lui. Nous le faisons tous : nous avons des périodes où des musiques nous accompagnent. Le décès de Chester Bennington ou de Dolores O'Riordan plus récemment m'a personnellement replongée dans des souvenirs auxquels j'associe leur musique.
La première partie du livre, riche en réflexion, se lit facilement. On est emporté par la prose de l'auteur. Mais impossible de suivre la lecture et la musique du CD fourni avec le livre. Il faut se laisser alors porter. Mon compagnon est musicien et féru de musique classique. Sans être passionnée, j'aime beaucoup cette musique également. Nous nous sommes retrouvés dans certains passages. Davantage mon compagnon.
La seconde partie est une nouvelle qui reprend les réflexions de la première partie. Cette nouvelle est très agréable à lire.
Quant au titre du livre... J'ai eu beaucoup de mal avec ce titre, je l'avoue. Accrocheur, il l'est assurément. Mais peut être réducteur... De tout temps, les "crétins" ont existé. L'artiste est mort, mais son œuvre demeure, et à travers les siècles elle enchante, inspire. Autour de nous, la beauté existe, son inverse aussi.
Une lecture plaisante, la plume de l'auteur étant, vous l'aurez compris, pour moi gage de plaisir. Mais j'aurais préféré une critique moins douce, plus corrosive.
En bref :
Une belle réflexion sur le temps qui passe et l'immuabilité de la musique... Et la bêtise de certains.
C'est un de mes auteurs préférés et j'avais apprécié ce livre, il faudrait que je le relise
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