Par Aurélie Genêt, chez Nats Editions, Aventure, Fantasy, 2016
Résumé :
Tout était sombre.
La forêt n’était plus que noirceur, tel un soir d’été quand un orage violent va s’abattre. D’ailleurs, le bruit qui se dégageait des feuillages agités malgré l’absence de vent assourdissait plus qu’un grondement de tonnerre continu.
Au milieu de cette obscurité surgissaient de partout des rubans d’or éthérés. Ils s’enroulaient autour des troncs, se détendaient, se tordaient en tous sens, laissant dans leur sillage des gerbes étincelantes.
Suivez Amadis dans sa quête de revanche sur les mystérieux mais terribles occupants de La forêt des murmures, les Darlaz.
La forêt n’était plus que noirceur, tel un soir d’été quand un orage violent va s’abattre. D’ailleurs, le bruit qui se dégageait des feuillages agités malgré l’absence de vent assourdissait plus qu’un grondement de tonnerre continu.
Au milieu de cette obscurité surgissaient de partout des rubans d’or éthérés. Ils s’enroulaient autour des troncs, se détendaient, se tordaient en tous sens, laissant dans leur sillage des gerbes étincelantes.
Suivez Amadis dans sa quête de revanche sur les mystérieux mais terribles occupants de La forêt des murmures, les Darlaz.
Mon avis :
Adamis est un jeune homme qui devra faire face dès les premières pages, à une situation qui le conduira à quitter son village, les personnes aimantes qui l'ont accompagné dans la vie, l'univers familier dans lequel il a grandi.
Accompagné de sa fidèle mule blanche, il arrive à Sagois, ville qui sera pour lui source de révélation importante. Mais avant d'y arriver, il devra faire face à l'attaque des Darlaz alors que lui et ses accompagnateurs coupaient en pleine forêt. Il fera connaissance avec Elrène, chef de cette population.
Au fur et à mesure de l'aventure, Adamis fait face à de nombreux choix qu'il devra prendre : mais est-il prêt à les faire ? En a-t-il les ressources ?
Difficile de résumer ce livre sans risquer de trop en dévoiler, car même court, il est si bien travaillé que nous sommes embraqués dans l'intrigue dès les premières pages. Nous retrouvons d'ailleurs tous les thèmes chers à la fantasy, mais sans sombrer dans le "Dark" : l'imaginaire, mais aussi cette atmosphère médiévale. Cela sert parfaitement l'histoire, car à certains moments, j'aurais pu penser lire un récit dont l'intrigue se déroule au moyen-âge.
L'ambiance générale du livre n'est pas sombre, mais est à chaque moment ponctuée d'incertitude. On le ressent davantage dans les moments où Adamis se retrouve au côté de sa mule blanche, repère important pour lui. Je ne comprenais pas pourquoi l'auteur insistait régulièrement sur la blancheur de la mule, mais lorsqu'un nœud de l'histoire est dénoué, chaque pièce du puzzle s'assemble.
Le livre regorge de descriptions, sans être lourd Elles permettent au contraire de bien cerner les lieux, de leur donner vie et de les "voir" durant la lecture. Ainsi, la Forêt des murmures, les châteaux, la crypte sont des personnages tout aussi bien présentés que les protagonistes principaux. Le souci du détail demeure entier.
Aurélie Genêt utilise la langue française à la perfection et de façon précise, et chaque phrase est rédigée sans précipitation. C'est d'ailleurs l'un des plaisirs du livre : du début à la fin, il n'y a pas de changement de style ni de répétition ou de précipitation dans le texte. Au contraire, les scènes sont bien travaillées et permettent aux lecteurs de rester concentré dans le texte.
Je suis restée parfois perplexe lors de certains dialogues : certains passages étaient parfois "trop bien tournés" et on sentait moins de spontanéité dans ces dialogues. L'effet moyenâgeux.
Les personnages sont décrits moins dans leur physique que dans leur personnalité. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans cette description : l'auteur permet donc au lecteur de se les représenter. Elle précise des points précis comme le regard, la couleur des cheveux, sans entrer dans une description trop appuyée. Leur caractère par contre est bien décrit, autant dans leurs actes que leur parole. Avant qu'Adamis ne possède toutes les cartes en main, son comportement était semblable à chaque adolescent : spontané et pas toujours réfléchi. Mais c'est aussi ce qui fait qu'on s'y attache.
Une lecture agréable, d'un niveau littéraire élevé et précis. Premier récit que je découvre de l'auteur, à qui j'en veux personnellement de cette fin, en toute bienveillance. Elle ose laisser le lecteur dans un tel état qu'une suite est obligatoire pour répondre à toutes les questions qui sont nées. :-)
Accompagné de sa fidèle mule blanche, il arrive à Sagois, ville qui sera pour lui source de révélation importante. Mais avant d'y arriver, il devra faire face à l'attaque des Darlaz alors que lui et ses accompagnateurs coupaient en pleine forêt. Il fera connaissance avec Elrène, chef de cette population.
Au fur et à mesure de l'aventure, Adamis fait face à de nombreux choix qu'il devra prendre : mais est-il prêt à les faire ? En a-t-il les ressources ?
Difficile de résumer ce livre sans risquer de trop en dévoiler, car même court, il est si bien travaillé que nous sommes embraqués dans l'intrigue dès les premières pages. Nous retrouvons d'ailleurs tous les thèmes chers à la fantasy, mais sans sombrer dans le "Dark" : l'imaginaire, mais aussi cette atmosphère médiévale. Cela sert parfaitement l'histoire, car à certains moments, j'aurais pu penser lire un récit dont l'intrigue se déroule au moyen-âge.
L'ambiance générale du livre n'est pas sombre, mais est à chaque moment ponctuée d'incertitude. On le ressent davantage dans les moments où Adamis se retrouve au côté de sa mule blanche, repère important pour lui. Je ne comprenais pas pourquoi l'auteur insistait régulièrement sur la blancheur de la mule, mais lorsqu'un nœud de l'histoire est dénoué, chaque pièce du puzzle s'assemble.
Le livre regorge de descriptions, sans être lourd Elles permettent au contraire de bien cerner les lieux, de leur donner vie et de les "voir" durant la lecture. Ainsi, la Forêt des murmures, les châteaux, la crypte sont des personnages tout aussi bien présentés que les protagonistes principaux. Le souci du détail demeure entier.
Aurélie Genêt utilise la langue française à la perfection et de façon précise, et chaque phrase est rédigée sans précipitation. C'est d'ailleurs l'un des plaisirs du livre : du début à la fin, il n'y a pas de changement de style ni de répétition ou de précipitation dans le texte. Au contraire, les scènes sont bien travaillées et permettent aux lecteurs de rester concentré dans le texte.
Je suis restée parfois perplexe lors de certains dialogues : certains passages étaient parfois "trop bien tournés" et on sentait moins de spontanéité dans ces dialogues. L'effet moyenâgeux.
Les personnages sont décrits moins dans leur physique que dans leur personnalité. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans cette description : l'auteur permet donc au lecteur de se les représenter. Elle précise des points précis comme le regard, la couleur des cheveux, sans entrer dans une description trop appuyée. Leur caractère par contre est bien décrit, autant dans leurs actes que leur parole. Avant qu'Adamis ne possède toutes les cartes en main, son comportement était semblable à chaque adolescent : spontané et pas toujours réfléchi. Mais c'est aussi ce qui fait qu'on s'y attache.
Une lecture agréable, d'un niveau littéraire élevé et précis. Premier récit que je découvre de l'auteur, à qui j'en veux personnellement de cette fin, en toute bienveillance. Elle ose laisser le lecteur dans un tel état qu'une suite est obligatoire pour répondre à toutes les questions qui sont nées. :-)
En bref :
Une lecture qui permet de se promener dans l'imaginaire. Quel plaisir de se plonger dans ce monde! L'auteur a un talent certain pour raconter les histoires.
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