Merci à NetGalley et aux éditions Slalom pour m'avoir permis de connaitre ce livre.
De Sophie Adriansen, édition Slalom, jeunesse, sortie prévue le 9 juin 2016, Jeunesse.
Résumé :
Marion, collégienne en pleine croissance, est obsédée par la longueur de ses jambes qui n’en finissent pas de s’allonger, rendant la recherche d’un jean qui lui aille bien extrêmement délicate. A l’âge des complexes, des premiers émois amoureux et de la construction de l’image de soi, être hors cadre se révèle parfois difficile, voire douloureux. Comment attirer les regards de Grégory, dont elle est amoureuse, avec un pantalon qui lui découvre les chevilles ?
Mais alors que le collège part en voyage scolaire à Amsterdam, Marion profite de cette occasion pour élargir son horizon. Elle approfondit sa passion pour l’art, notamment en découvrant in situ le célèbre tableau La Ronde de nuit, et met en perspective ces contrariétés d’adolescente née après l’an 2000 en visitant la maison d’Anne Frank.
Mon avis :
Marion est adolescente, et comme toutes les jeunes filles de son âge, elle se soucie de son apparence physique. Marion est grande, très grande, et sa croissance semble ne pas vouloir s'arrêter. Pour elle, la difficulté de trouver un pantalon à la taille de ses grandes jambes se rajoute celle de faire face aux moqueries de ses camarades. Loin d'être seule, sa meilleure amie, Charlotte, ne voit en elle que l'amie et la confidente.
Lors d'un voyage à Amsterdam avec sa classe, le tableau de Rembrandt sur lequel elle rédige un exposé avec Charlotte, La ronde de nuit, lui permet de faire son introspection, mais aussi de se rapprocher de Grégory, le jeune homme qui fait battre son cœur.
J'ai découvert Sophie Adriansen avec "Mon sourire pour guérir - Sauvée par un veilleur de vie". Ce témoignage fut lumineux, humain et portait un message fort. Je retrouve avec "Les grandes jambes" ce besoin de faire passer un message.
L'adolescence est un moment difficile : le corps se développe, notre identité s'affine, et parfois, nous avons du mal à nous définir. L'adolescence, c'est le moi en devenir. Mais lorsque nous ne faisons pas partie de la "norme", les plus critiques seront les autres adolescents, mais plus encore, nous-même. Nous aimerions ressembler à un idéal. Le personnage de Marion explique dès le départ qu'elle souffre de sa grandeur, pas uniquement du regard des autres, mais surtout dans ses difficultés à s'habiller comme tout le monde avec un jean. Ce problème, à première vu futile, n'est pas à voir avec nos yeux d'adulte : l'importance pour un jeune, ce n'est pas d'être forcément mature pour son page, mais d'être accepté par les autres.
Progressivement, Marion se rend compte que cela prend beaucoup de place dans son quotidien : est-ce qu'on va voir mes chaussettes ? Et arrive ce voyage à Amsterdam dans le cadre d'un travail scolaire. Marion prend conscience que sa "différence" ne l'est pas forcément dans ce pays.
Ce qui m'a gênée, ce fut des paroles que Marion a tenues au début du livre pour une vendeuse trop ronde. Mais au final, les réflexions qu'elle s'est faites sont également une preuve qu'à cet âge, on ne se rend pas compte que les mots blessent. Elle-même qui souffre des moqueries de ses camarades est capable de blesser par ses mots.
Le thème de l'identité dans un livre jeunesse me semble important : se chercher, se connaître, se comprendre est un cheminement compliqué, mais il est nécessaire d'avoir une vraie ouverture d'esprit. Marion n'est pas exclue des autres camarades, elle vit simplement une situation difficile pour elle, et celle-ci est racontée sans minimiser ni exagérer les événements, ce qui est vraiment appréciable.
L'amitié, l'amour sont des thèmes également présents dans ce livre et cela m'a ramenée avec nostalgie à mes années collège et lycée... Autre époque, mais même problématique.
Le plus de ce livre ? Il nous intéresse à l'ART! J'ai trouvé cela original et très bien menée de ne pas ramener le quotidien adolescent à la musique, aux films ou autres activités souvent exposées. Mais l'art, Rembrandt, cela donne au livre une autre portée : intéresser le public à son ce peintre ! Réussi pour ma part, car je suis allée jeter un œil sur l'œuvre !
Lors d'un voyage à Amsterdam avec sa classe, le tableau de Rembrandt sur lequel elle rédige un exposé avec Charlotte, La ronde de nuit, lui permet de faire son introspection, mais aussi de se rapprocher de Grégory, le jeune homme qui fait battre son cœur.
J'ai découvert Sophie Adriansen avec "Mon sourire pour guérir - Sauvée par un veilleur de vie". Ce témoignage fut lumineux, humain et portait un message fort. Je retrouve avec "Les grandes jambes" ce besoin de faire passer un message.
L'adolescence est un moment difficile : le corps se développe, notre identité s'affine, et parfois, nous avons du mal à nous définir. L'adolescence, c'est le moi en devenir. Mais lorsque nous ne faisons pas partie de la "norme", les plus critiques seront les autres adolescents, mais plus encore, nous-même. Nous aimerions ressembler à un idéal. Le personnage de Marion explique dès le départ qu'elle souffre de sa grandeur, pas uniquement du regard des autres, mais surtout dans ses difficultés à s'habiller comme tout le monde avec un jean. Ce problème, à première vu futile, n'est pas à voir avec nos yeux d'adulte : l'importance pour un jeune, ce n'est pas d'être forcément mature pour son page, mais d'être accepté par les autres.
Progressivement, Marion se rend compte que cela prend beaucoup de place dans son quotidien : est-ce qu'on va voir mes chaussettes ? Et arrive ce voyage à Amsterdam dans le cadre d'un travail scolaire. Marion prend conscience que sa "différence" ne l'est pas forcément dans ce pays.
Ce qui m'a gênée, ce fut des paroles que Marion a tenues au début du livre pour une vendeuse trop ronde. Mais au final, les réflexions qu'elle s'est faites sont également une preuve qu'à cet âge, on ne se rend pas compte que les mots blessent. Elle-même qui souffre des moqueries de ses camarades est capable de blesser par ses mots.
Le thème de l'identité dans un livre jeunesse me semble important : se chercher, se connaître, se comprendre est un cheminement compliqué, mais il est nécessaire d'avoir une vraie ouverture d'esprit. Marion n'est pas exclue des autres camarades, elle vit simplement une situation difficile pour elle, et celle-ci est racontée sans minimiser ni exagérer les événements, ce qui est vraiment appréciable.
L'amitié, l'amour sont des thèmes également présents dans ce livre et cela m'a ramenée avec nostalgie à mes années collège et lycée... Autre époque, mais même problématique.
Le plus de ce livre ? Il nous intéresse à l'ART! J'ai trouvé cela original et très bien menée de ne pas ramener le quotidien adolescent à la musique, aux films ou autres activités souvent exposées. Mais l'art, Rembrandt, cela donne au livre une autre portée : intéresser le public à son ce peintre ! Réussi pour ma part, car je suis allée jeter un œil sur l'œuvre !
En bref :
Un livre sur l'identité, l'amitié, et l'art. Tout cela écrit avec simplicité par une auteur nous parlant de sa propre expérience. A offrir à tout adolescent !!
Ce livre ne me donne pas tellement envie, je pense qu'il est un peu trop jeunesse :/
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il est bien jeunesse, je dirais à partir de 10/11 ans, m'ais très agréable en lecture ^^
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